M. Désiré Bégin, notaire de profession, inspecteur d’écoles et peut-être plus que tout cela, agriculteur par goût, par aptitude, par passion, était le frère de Son Éminence le cardinal Bégin, archevêque de Québec. Né à Lévis, le 18 octobre 1832, il fit ses études aux écoles de cette paroisse, suivit les cours de l’Académie anglaise William Jenkins pendant sept ans, prit des leçons de mathématiques pendant deux ans de M. Charles Baillargé, architecte, et fut l’un des élèves de musique de Léon Descente. Il débuta dans le professorat, se fit admettre à la pratique de notaire en 1854, s’adonna activement à la culture et fut nommé inspecteur d’écoles en 1874, charge qu’il remplit jusqu’en 1909.
Sa terre qui a 240 arpents de superficie, dont 164 labourables en deux lots séparés, est situé à Notre-Dame du Sacré-Cœur de Rimouski. Son cheptel compte 4 chevaux de race canadienne, 2 taureaux, 20 vaches, 4 taures de race Ayrshire, 30 moutons Leicester et 15 porcs Yorkshire.
Les principaux revenus de sa ferme viennent de la vente de lait.
M. Bégin ne cesse jamais de marcher dans la vie du progrès agricole, lit-on dans le Progrès du Golfe, et d’être un modèle pour les agriculteurs de son district, comme en fait foi le rapport des juges du Mérite Agricole de 1897, alors qu’il obtint la médaille d’argent. Dans le concours suivant de 1902, c’est la médaille d’or qui vient saluer ses efforts et il obtient le diplôme le plus élevé, portant l’inscription : « Très Grand Mérite Exceptionnel ».
Il fut un pionnier de l’enseignement à Rimouski, et le premier directeur des études au collège de l’abbé Cyprien Tanguay, jusqu’à l’arrivée de l’abbé Georges Potvin.
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Textes tirés du livre cent ans de Mérite Agricole et des noces d’argent du Mérite Agricole.
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Merci pour cette belle présentation. Je crois toutefois qu’il faudrait remplacer 1932 par 1832 dans cette page.
Merci de nous avoir faire part de cette erreur, correction faite. Merci d’avoir pris le temps de lire notre texte. Bonne fin de journée