Comme un grand nombre de cultivateurs de la belle et fertile région du Lac Saint-Jean,, M. Simard est originaire du Comté de Charlevoix. Il cultive intelligemment, à Saint-Gédéon, une ferme qui était aux trois-quart en bois debout, lorsqu’il en fit l’acquisition en 1891. En quelques années, il défriche 100 acres de terre et développe sa ferme de façon remarquable. Il n’est pas besoin de faire remarquer qu’il n’a pas perdu de temps, puisque graduellement, il a fait des progrès tels qu’il a réussi, en 1909, par décrocher la médaille d’or.
Il produit du lait et s’adonne aux grandes cultures ( blé, orge, avoir, gaudriole et patate ). Son troupeau est composé de 18 vaches, 16 taures, 11 veaux et un taureau de race Ayrshire. En outre, son cheptel compte 7 chevaux, 28 porcs de race Yorkshire, 110 poules et poulets et 37 oies.
On conviendra de l’esprit méthodique avec lequel M. Simard, a conduit les travaux de sa ferme, quand on saura qu’il a d’abord obtenu la médaille de bronze, puis, en 1899 la médaille d’argent, et enfin la médaille d’or, et qu’il est presque le seul qui ait eu des débuts si modestes, et qui ait remporté, en un temps relativement court, des succès si marqués.
Au fils des ans, son fils M. Joseph-A.Simard, marchera dignement sur les traces de son père, et que, en 1914, il arrivera deuxième dans le concours pour la médaille d’or. C’est une preuve que chez les cultivateurs canadien, « bon sang ne saurait mentir ».
Tiré des Cent Ans de Mérite Agricole et les Noces d’Argent du Mérite Agricole.
Tous droits réservés (textes et photos) au Musée Saint-Éphrem. 15 octobre 2012