Upton n’a pas fait exception et c’est développé par la colonisation en ses débuts vers 1850.
Voici des parties de textes tirées d’archives de 1864 et 1890.
Dans le comté de Bagot en 1864 la population s’élevait à 18,841 habitants, dont 706 seulement étaient d’origine étrangère.
Les terres possédées représentaient 192,679 acres, dont 76,448 en cultures, rapportant 507,483 minots de grains, 172,446 minots de patates e navets, évalués avec 8,433 tonneaux de foin à $460,034.00. Depuis dix ans, cinq nouvelles paroisses ont surgi de ce comté, et plusieurs autres se forment.
Les terres à vendre ne représentent plus que 25 lots, à raison de 60 à 70 cents l’acre. Le reste est entre les mains des accapareurs qui demandent $6.00 et jusqu’à $14.00 l’acre!!! C’est le cas de rappeler les paroles patriotiques de M. Richard :
« rien ne paraît plus injuste que cet accaparement du sol, par un petit nombre, dans un de spéculation, au détriment de la classe des véritables travailleurs, des véritables bienfaiteurs du pays. Les abus de ce genre sont tellement nombreux et dommageables à la colonisation, qu’il serait temps d’y mettre fin ».
Que la législature ait donc l’œil à ces déprédations criantes, à présent surtout que les familles canadiennes, dégoûtées des États-Unis, veulent aller s’établir sur les terres nouvelles!
De plus dans les année 1890, le gouvernement Mercier voyait d’un bon œil la colonisation et avait même mis sur pied le fameux programme d’une terre gratuit pour les familles de douze enfants et plus.
Des budgets ont été voté dans cette année d’élection 1890 pour Bagot et on pouvait lire : « $2,000 on été voté pour le dessèchement des 20e et 21e rang d’Upton, pour rendre cultivable 4,000 à 5,000 acres de terre dans les paroisses Saint-Éphrem et Ste-Hélène, les parties intéressées fournissant une égale somme.
C’est dans la Colonisation, que réside l’avenir du pays, la richesse de l’État