Couture, Portneuf, 1904

François Couture est né à Saint-Augustin en 1842. Il cultive sa terre 250 arpents, dont 230 labourables depuis 31 ans. Lorsque son père lui acheta cette propriété, on disait, dans les entourages , que « la terre était malchanceuse ». M. Couture laissa dire et  profitant des conseils et des encouragements de M. l’abbé Pilote, qui était son voisin et qui fut le fondateur de l’École d’agriculture de Sainte-Anne de la Pocatière, ainsi que l’honorable Joly de Lotbinière et de l’honorable docteur Larue, son beau frère, il se mit résolument à l’œuvre.

Le lauréat pratique la grande culture ( avoine, pois, grains mélangés, etc. ) mais surtout le foin. Cependant, son principale revenu lui vient des ses 39 vaches laitières de race Ayrshire. Il vend son lait dans la ville de Québec. En 1903, ses bénéfices s’élevaient à $1,061.06 et sa ferme était évalué à $18,000.00.

On peut dire qu’il fut trente ans en avant de son temps. Dès 1873, il pratiquait le drainage de sa ferme et pratiquait l’épierrement. « L’agriculture, dit M. Couture, a fait beaucoup de progrès, mais pas en comparaison avec les autres industries et c’était pas mal miraculeux en 1873, d’arracher les roches avec une machine! ».

M. Couture attribut une bonne partie des ses succès agricole au fait qu’il tient une comptabilité depuis trente ans et qu’il s’est toujours rendu compte de ce que pouvait rapporter chaque sou dépensé.

M. Couture est un enthousiaste et il admire hautement l’effort des gouvernements en vue de répandre et de perfectionner la science agricole.

Il a mérité la médaille d’argent en 1894 et est arrivé 3e au concours pour la médaille d’or en 1899.

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Tous droits réservés au Musée Saint-Éphrem.

Textes tirés dans : Cent ans de Mérite Agricole et Noces d’argent du Mérite Agricole

 

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